« La solitude désole le coeur et contente l'esprit. »
de Camille Belguise
Aslinn errait parmi les ruelles sombres de la ville, tel un spectre invisible qui se mêlait à la brume qui se dégageait des bouches d'aération. L'irlandaise était habillé simplement d'une paire de jeans et d'une chemise de bûcheron à la canadienne. Elle glissait ses doigts fins le long des briques rouges et parfois grises des bâtiments qui s'élevaient vers le ciel qui s'assombrissait, elle semblait triste. Sa dernière discussion avec Danaël c'était mal passé, il l'accusait qu'en se promenant dans la rue la nuit, cela pouvait mettre en péril son existence.
Elle n'était pas en danger, comment les gens pouvaient savoir qu'elle était une infecté, un scientifique... Il n'était point inscrit sur son front qu'elle n'était plus humaine ou qu'elle avait travaillé dans les laboratoires maudits qui a détruit t'en de vie !
Prenons exemple sur cet homme qui ferme sa boutique de jouet sur la 25e rue. Il a perdu lors de l'explosion, sa femme enceinte de 8 mois. L'armée l'emmener de force derrière la grille électrique et l'homme n'a plus jamais revue l'amour de sa vie. Aslinn pourrait très bien deviner ce qui s'est passé par la suite pour cette jeune femme: Surement était-elle morte. Ouverte de part en part et jeter dans un trou avec son bébé devenue une expérimentation comme t'en de gens avant cette petite chose innocente ou encore avec de l'optimiste, elle est vivante et prisonnière dans une cellule où lui donne une fois par jour de la nourriture et elle vit avec la terrible pensée que son bébé est quelque part dans ce bâtiment en train de souffrir.
Revenons alors à cet homme que lorsqu'il ouvre boutique il raconte, à qui veux bien l'écouter que si un scientifique pouvait débarquer à sa boutique, il le tuerait sur place. Cet homme était emplit de haine, le matin lorsque le soleil pointait ses rayons dans la ville le propriétaire se levait avec la haine et s'endormait la nuit avec cette même haine.
Aslinn quitta l'endroit laissant les malheurs derrières elle. La jeune femme se retrouva de nouveau seule avec ces peurs et ces démons qui comme elle se cachait dans les recoins de la ville.
L'envie de boire gronda en elle, elle avait envie de la chaleur bouillonner en elle et elle connaissait un endroit parfait.
C'était bondé, une odeur suave de sueur et de whiskey pénétrait ces narines. Une musique techno et bruyante mettait tous ces sens en agitation. Elle commanda un Jack' et le cala d'un coup en laissant quelque billet.
Elle vit un garçon... non un homme qui buvait tranquillement dans son coin, il n'avait pas la tête d'un asiatique mais d'un aristocrate d'un autre pays. Quelqu'un qui parlait la même langue qu'elle. Ça ferait du bien de se sentir moins dépayser. Elle s'installa à ces côté. Une jolie brune lui faisait la cours, mais elle avait une cible et cette brunette asiatique avec c'est haut talons de deux mètres et son décolleter plongeant pourrait noyer n'importe quel idiot.
Elle chuchota à l'oreille de l'homme et lui promis une nuit exceptionnelle s'il daignait se retourner.
-À la fin de la soirée elle va te ramener dans son lit et te piquer ce qui te reste dans ton portefeuille. Moi je suis prête à te vendre du rêve t'en a envie? Toute façon… Je crois que c’était un homme.